La ruche est en veille mais les abeilles butinent confinées aux quatre coins du territoire et livrent un pollen riche de textes, de dessins, de photos, d’ humeurs, d’ambiances.
Les Chapiteaux sont en veille mais les turbulents ne chôment pas.
Chez eux, ils permettent aux ateliers de Turbulences! de continuer à vivre par les canaux numériques. Ainsi l’Atelier Maison des Écrivains, l’art plastique, la couture, la communication multimédia, la cuisine, le chant nous offrent quotidiennement une matière riche de créativité et de réflexion. Le lien indispensable est maintenu, et chacun s’affaire à sa production en attendant la réouverture de la ruche. Au bout de la patience, il y a le ciel.
Nous vous partageons ici un petit échantillon de cette belle énergie qui s’exprime Hors les Chapiteaux.
Démarrons avec un horosconfinement décalé proposé par un spécialiste de l’astrologie, le professeur Alexandre.
Les feutres et les crayons sont de sortie, les feuilles blanches prennent vie dans un tourbillon de couleurs.
The Cake Colors for Disney Princess, par Stéphane
Dessin de Santiago
Monsieur Gouttelou par Antoine
L’escargot, par Vanessa
Les acrobates de la lettre ne sont pas en reste et nous offrent leur réflexion en maniant l’art de l’écriture avec sagesse. Ici un texte d’Alexandre en deux parties.
Le désaccord
Partie poétique Le désaccord fait parler le corps. Pour en finir avec, il demande de s’exprimer au premier abord. Les belligérants, il faut jeter dehors. On peut s’en débarrasser en faisant du sport.
Partie explicative.
C’est le fait de ne pas avoir la même opinion sur un thème donné. Suivant si les gens ont le sang chaud ou pas, on peut venir aux mains. Les informations dépendent des sources. En musique, on peut parler de désaccord si les instruments n’ont pas la même note de départ. Pour rétablir l’harmonie, un chef d’orchestre est indispensable.
Alexandre
Continuons avec l’univers graphique et la poésie des traits d’Emmanuel, qui par ses dessins nous replonge dans l’aventure de Trouble au festival Off d’Avignon.
Les coussins turbulents continuent de prendre vie grâce aux petite mains de nos habiles couturières.
Une recette pour se fendre la poire, création issue du travail collectif des résidents du foyer de Turbulences.
Et chacun se découvre des talents de photographe et retransmet l’onirisme des petites choses qui nous entourent. Le confinement nous permet de prendre le temps de poser un regard neuf sur notre quotidien.
Photo de Sarah
Photo de Marek
Photo de Rémi
Photo de Virginie
Photo de Pierre
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