Aujourd’hui, cap sur des artistes en apesanteurs.
Orchestrée par la trapéziste Laetitia Rancelli, cette bande d’acrobates et de funambules atypique sont en pleine recherche pour leur nouvelle création.
La meute s’est infiltrée dans la chaleur du velours et de la lumière sombre pour vous faire partager cet instant dissimulé à l’écart des regards.
Dans cette nouvelle création, il est question de balancement, d’un tissu, d’une lumière bleue et d’un grand écran. Tout cela accompagné d’un nouvel orchestre, ni polyphonique, ni symphonique mais plutôt d’un ensemble sonore méditatif aux résonances venues d’ailleurs.
Sur ce projet, les batucadistes musiciens avec le saxophoniste Gilles Wolf, se sont retrouvés pour proposer une ambiance vibrante. Ils ont troqué les surdos et les mailloches contre des saladiers remplis d’eau. « C’est pas du cristal ! »
Une expérience à ne pas manquer. Le doux son du piano vous portera, aveugle dans des méandres oniriques.
Les corps et les ombres se mêlent et s’entremêlent, apparaissent et disparaissent. Au bout d’un certain temps, on ne sait plus qui de l’ombre ou de l’homme est sur la scène. Cette fois les trapézistes se sont lancés un défi : conquérir deux grands tissus aériens blancs, suspendus au toit du chapiteau. Bien qu’ils soient plus doux, ils n’en sont pas moins difficiles.
Ce nouveau projet consiste à faire des improvisations autour du territoire, de l’espace à soi, de celui qu’on partage, que l’on quitte ou que l’on rêve, tout en menant une recherche autour des ombres.
Voici quelques images prises à la volée, de ces figures cosmiques.
"La musique des bols, ça m'a fait quelque chose... un peu marrant, un peu rigolo." Charline
"Travailler dans le noir, ça m'a fait bizarre." Charline
"Travailler dans le noir, à la lampe torche et bien je voyais mon ombre." Tatiana
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